50 000 € de dotation

Porteur du projet

Dr. Lucie HERTZ-PANNIER

Gif sur Yvette

CEA - Paris Saclay / Neurospin

Déjà Lauréate en 2019, le Dr Hertz-Pannier est chercheuse dans l’équipe inDEV (INSERM 1141), localisée à NeuroSpin, au CEA SACLAY et travaille en collaboration avec le CHU de Saint-Étienne pour la constitution de la cohorte, le CHU d’Angers pour l’étude à 7 ans et le centre national de référence de l’AVC de l’enfant.

Afin d’étudier la plasticité cérébrale à long terme du cerveau immature après une lésion précoce, nous avons collecté un ensemble unique de données longitudinales de la cohorte AVCnn (100 nouveau-nés avec un AVC Ischémique Artériel Néonatal), qui a participé à l’âge de 7 (n = 50) et 16 ans (n = 35) à 2 protocoles comprenant des investigations cliniques et IRM approfondies, en comparaison avec des témoins. Nous cherchons à comprendre la variabilité de l’évolution neurocognitive des patients en fonction des facteurs cliniques (sexe, côté et étendue de l’AVC, épilepsie, paralysie cérébrale, etc.. ) et environnementaux (niveau socio-économique), 2) les changements correspondants de l’architecture structurelle et fonctionnelle du cerveau, connue pour sa plus grande plasticité chez l’enfant, et en testant l’hypothèse de la compétition pour l’espace neuronal. Ces résultats devraient contribuer à promouvoir des nouveaux programmes de remédiation personnalisés et précoces.

La survenue d’un AVC à la naissance entraîne souvent des handicaps à vie, néanmoins très variables selon les individus, et dont il faut étudier l’évolution à long terme. En moyenne, celle-ci est meilleure qu’après un AVC à l’âge adulte, grâce à la plasticité cérébrale de l’enfant. Inversement, l’AVC néonatal peut avoir un impact délétère plus large par le biais d’altérations des apprentissages.

Les objectifs de ce projet sont  :

  • d’évaluer le devenir clinique moteur et cognitif de ces adolescents
  • d’étudier la plasticité de l’architecture cérébrale par des approches d’imagerie de connectivité structurelle et fonctionnelle, en relation avec des variables cliniques.
  • de mieux caractériser l’effet crowding, c’est-à-dire les liens structurels et fonctionnels entre les capacités linguistiques et les autres fonctions cognitives, dans un espace cérébral contraint et réduit.

Son but est d’essayer de mieux comprendre la variabilité des évolutions, pour mieux informer les parents dès la naissance, et promouvoir des remédiations précoces adaptées à chaque enfant.

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