115 000 € de dotation

Porteur du projet

Dr. Sandrine DELBOSC

Paris

INSERM-Laboratory for Vascular Translational Science u1148

Un nombre croissant de données suggère que la maladie parodontale aggrave l’issue des accidents vasculaires cérébraux (AVC), cependant le mécanisme sous-jacent reste mal connu.

Résumé du projet : Un nombre croissant de données suggère que la maladie parodontale aggrave l’issue des accidents vasculaires cérébraux (AVC), cependant le mécanisme sous-jacent reste mal connu. Les saignements gingivaux répétitifs caractéristiques de la maladie parodontale entraîne une bactériémie fréquente bien que cliniquement silencieuse avec l’entrée de pathogènes parodontaux, tels que Porphyromonas gingivalis (Pg), dans la circulation sanguine. Notre hypothèse est que, lors de la restauration du flux sanguin ou reperfusion dans le cerveau ischémique, la présence de Pg dans le sang pourrait perturber la fonction des cellules impliquées dans les processus de réparation du cerveau, notamment grâce à ses protéases spécifiques, les gingipaïnes dont on sait qu’elles sont capables de provoquer la protéolyse de certains récepteurs immunorégulateurs présents à la surface des cellules immunitaires et de certaines cellules stromales, ce qui pourrait affecter la récupération de l’AVC chez les patients atteints de maladie parodontale.

Contexte du projet :  83 % de la population mondiale âgée de plus de 65 ans présentent une maladie parodontale (affection chronique d’origine bactérienne). Jusqu’à présent, la prévention s’est focalisée sur les facteurs de risque classiques (hypertension artérielle, diabète, cholestérol, tabac…) et pourtant de nombreuses études ont montré un lien entre la présence d’une maladie parodontale et la survenue d’évènements cardiovasculaires avec un risque accru de mortalité dans le cadre de l’AVC.

Objectif du projet : identifier les mécanismes par lesquels une maladie parodontale pourrait aggraver l’évolution de l’AVC

Hypothèse de départ : lors de la restauration du flux sanguin dans le cerveau ischémique, la présence de pathogènes parodontaux dans le sang pourrait perturber la fonction des cellules impliquées dans le processus de réparation du cerveau.

Résultats obtenus : Ils montrent que la maladie parodontale à un impact négatif sur l’AVC en augmentant la taille de la zone nécrotique du cerveau ayant pour conséquence une accentuation des déficits sensorimoteurs des animaux.

Ils pourraient participer à la mise en place de nouvelles recommandations pour la santé bucco-dentaire des patients.

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